Chaque année, à l’occasion du 14 février, les centres d’analyses observent une forte recrudescence de tentatives frauduleuses en ligne, tant pour les couples que les célibataires. Selon ZATAZ, 25% des Français auraient même déjà été victimes de ce type de fraudes sentimentales dont le montant est estimé à 10 M d’euros en France (2021).
Modus operandi : envoi d’un sms ou d’un email avec un lien compromis
Vous avez reçu un SMS “balade en limousine avec champagne à volonté” ou un email annonçant que vous avez remporté un séjour avec votre moitié, alors il est probable pour qu’il s’agisse de phishing (hameçonnage). Navré de décevoir les candides, mais vous ne partirez pas aux Maldives dans un 5 étoiles aux frais de la princesse… De même, des offres spéciales à un prix défiant toute concurrence pour des bijoux, des fleurs voire des boîtes de chocolat sont suspectes. L’internaute peu méfiant est incité à cliquer sur le lien pour y renseigner des informations personnelles sur un faux site, créé de toutes pièces, ainsi directement transmises à l’attaquant, qui les vendra ou les utilisera selon son intérêt.
Les cybercriminels ne sont d’ailleurs pas les seuls à voir dans ces périodes festives une opportunité commerciale. Les services de marketing n’ont rien à leur envier en termes d’organisation, à la différence bien sûr qu’ils font cela en toute légalité. Aussi comment reconnaître une tentative d’escroquerie d’une publicité véritable ?
- Le numéro / l’email qui vous a contacté est inconnu / inhabituel
- Le message contient des fautes d’orthographes
- Le nom de domaine ou l’adresse email de votre interlocuteur paraît suspicieux
ex : galerieslafayette.com (légitime) => galerielafayette.com (illégitime) - Un message trop aguicheur ou alarmiste
- Une absence de personnalisation
- Une demande d’informations confidentielles
- Une incitation répétitive à cliquer sur un lien ou une pièce-jointe
Sesame IT inaugure « Cybergeopolis », une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
Actions coordonnées de la Russie
-Cyber attaques destructrices en Ukraine
-Bombardement des datacenters gouvernementaux ukrainiens
-Intrusions réseaux et espionnage à l’extérieur de l’Ukraine
-Opérations de cyber influence dans le monde entier
-Maintien de la souveraineté numérique
Réponses ukrainiennes et de ses alliés
-Importance de la cyber threat intelligence
-Performance de la protection des terminaux
-Sauvegarde dans les clouds Microsoft et Amazon
-Création de l’IT Army of Ukraine
Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure « Cybergeopolis », une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
Actions coordonnées de la Russie
-Cyber attaques destructrices en Ukraine
-Bombardement des datacenters gouvernementaux ukrainiens
-Intrusions réseaux et espionnage à l’extérieur de l’Ukraine
-Opérations de cyber influence dans le monde entier
-Maintien de la souveraineté numérique
Réponses ukrainiennes et de ses alliés
-Importance de la cyber threat intelligence
-Performance de la protection des terminaux
-Sauvegarde dans les clouds Microsoft et Amazon
-Création de l’IT Army of Ukraine
Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure « Cybergeopolis », une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
Actions coordonnées de la Russie
-Cyber attaques destructrices en Ukraine
-Bombardement des datacenters gouvernementaux ukrainiens
-Intrusions réseaux et espionnage à l’extérieur de l’Ukraine
-Opérations de cyber influence dans le monde entier
-Maintien de la souveraineté numérique
Réponses ukrainiennes et de ses alliés
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Sesame IT inaugure « Cybergeopolis », une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
elon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
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La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
elon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
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Sesame IT inaugure « Cybergeopolis », une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
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-Intrusions réseaux et espionnage à l’extérieur de l’Ukraine
-Opérations de cyber influence dans le monde entier
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Réponses ukrainiennes et de ses alliés
-Importance de la cyber threat intelligence
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-Création de l’IT Army of Ukraine
Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure « Cybergeopolis », une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
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Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure « Cybergeopolis », une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
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Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure « Cybergeopolis », une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
Actions coordonnées de la Russie
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-Opérations de cyber influence dans le monde entier
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Réponses ukrainiennes et de ses alliés
-Importance de la cyber threat intelligence
-Performance de la protection des terminaux
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Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure « Cybergeopolis », une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
Actions coordonnées de la Russie
-Cyber attaques destructrices en Ukraine
-Bombardement des datacenters gouvernementaux ukrainiens
-Intrusions réseaux et espionnage à l’extérieur de l’Ukraine
-Opérations de cyber influence dans le monde entier
-Maintien de la souveraineté numérique
Réponses ukrainiennes et de ses alliés
-Importance de la cyber threat intelligence
-Performance de la protection des terminaux
-Sauvegarde dans les clouds Microsoft et Amazon
-Création de l’IT Army of Ukraine
Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure « Cybergeopolis », une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
Actions coordonnées de la Russie
-Cyber attaques destructrices en Ukraine
-Bombardement des datacenters gouvernementaux ukrainiens
-Intrusions réseaux et espionnage à l’extérieur de l’Ukraine
-Opérations de cyber influence dans le monde entier
-Maintien de la souveraineté numérique
Réponses ukrainiennes et de ses alliés
-Importance de la cyber threat intelligence
-Performance de la protection des terminaux
-Sauvegarde dans les clouds Microsoft et Amazon
-Création de l’IT Army of Ukraine
Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure « Cybergeopolis », une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
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Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
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Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure « Cybergeopolis », une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
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Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure « Cybergeopolis », une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
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Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure « Cybergeopolis », une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
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Co-auteurs: Musashi & Kimiko
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Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
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Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
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Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
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-Cyber attaques destructrices en Ukraine
-Bombardement des datacenters gouvernementaux ukrainiens
-Intrusions réseaux et espionnage à l’extérieur de l’Ukraine
-Opérations de cyber influence dans le monde entier
-Maintien de la souveraineté numérique
Réponses ukrainiennes et de ses alliés
-Importance de la cyber threat intelligence
-Performance de la protection des terminaux
-Sauvegarde dans les clouds Microsoft et Amazon
-Création de l’IT Army of Ukraine
Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure « Cybergeopoli, une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
Actions coordonnées de la Russie
-Cyber attaques destructrices en Ukraine
-Bombardement des datacenters gouvernementaux ukrainiens
-Intrusions réseaux et espionnage à l’extérieur de l’Ukraine
-Opérations de cyber influence dans le monde entier
-Maintien de la souveraineté numérique
Réponses ukrainiennes et de ses alliés
-Importance de la cyber threat intelligence
-Performance de la protection des terminaux
-Sauvegarde dans les clouds Microsoft et Amazon
-Création de l’IT Army of Ukraine
Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure « Cybergeopol, une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
Actions coordonnées de la Russie
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-Bombardement des datacenters gouvernementaux ukrainiens
-Intrusions réseaux et espionnage à l’extérieur de l’Ukraine
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-Performance de la protection des terminaux
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Sesame IT inaugure « Cybergeopol, une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
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Sesame IT inaugure « Cybergeopo, une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
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-Intrusions réseaux et espionnage à l’extérieur de l’Ukraine
-Opérations de cyber influence dans le monde entier
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Réponses ukrainiennes et de ses alliés
-Importance de la cyber threat intelligence
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-Création de l’IT Army of Ukraine
Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure « Cybergeopo, une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
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Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
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Co-auteurs: Musashi & Kimiko
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Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
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Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
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La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
Actions coordonnées de la Russie
-Cyber attaques destructrices en Ukraine
-Bombardement des datacenters gouvernementaux ukrainiens
-Intrusions réseaux et espionnage à l’extérieur de l’Ukraine
-Opérations de cyber influence dans le monde entier
-Maintien de la souveraineté numérique
Réponses ukrainiennes et de ses alliés
-Importance de la cyber threat intelligence
-Performance de la protection des terminaux
-Sauvegarde dans les clouds Microsoft et Amazon
-Création de l’IT Army of Ukraine
Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure « Cyberge, une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
Actions coordonnées de la Russie
-Cyber attaques destructrices en Ukraine
-Bombardement des datacenters gouvernementaux ukrainiens
-Intrusions réseaux et espionnage à l’extérieur de l’Ukraine
-Opérations de cyber influence dans le monde entier
-Maintien de la souveraineté numérique
Réponses ukrainiennes et de ses alliés
-Importance de la cyber threat intelligence
-Performance de la protection des terminaux
-Sauvegarde dans les clouds Microsoft et Amazon
-Création de l’IT Army of Ukraine
Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure « Cyberg, une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
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La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
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La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
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Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
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La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
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Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
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La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
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Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
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La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
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Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure « Cy, une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
Actions coordonnées de la Russie
-Cyber attaques destructrices en Ukraine
-Bombardement des datacenters gouvernementaux ukrainiens
-Intrusions réseaux et espionnage à l’extérieur de l’Ukraine
-Opérations de cyber influence dans le monde entier
-Maintien de la souveraineté numérique
Réponses ukrainiennes et de ses alliés
-Importance de la cyber threat intelligence
-Performance de la protection des terminaux
-Sauvegarde dans les clouds Microsoft et Amazon
-Création de l’IT Army of Ukraine
Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure « Cy, une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
Actions coordonnées de la Russie
-Cyber attaques destructrices en Ukraine
-Bombardement des datacenters gouvernementaux ukrainiens
-Intrusions réseaux et espionnage à l’extérieur de l’Ukraine
-Opérations de cyber influence dans le monde entier
-Maintien de la souveraineté numérique
Réponses ukrainiennes et de ses alliés
-Importance de la cyber threat intelligence
-Performance de la protection des terminaux
-Sauvegarde dans les clouds Microsoft et Amazon
-Création de l’IT Army of Ukraine
Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure « C, une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
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Sesame IT inaugure « C, une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
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La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
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Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure « C, une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
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La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
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La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
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La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
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Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
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Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
Actions coordonnées de la Russie
-Cyber attaques destructrices en Ukraine
-Bombardement des datacenters gouvernementaux ukrainiens
-Intrusions réseaux et espionnage à l’extérieur de l’Ukraine
-Opérations de cyber influence dans le monde entier
-Maintien de la souveraineté numérique
Réponses ukrainiennes et de ses alliés
-Importance de la cyber threat intelligence
-Performance de la protection des terminaux
-Sauvegarde dans les clouds Microsoft et Amazon
-Création de l’IT Army of Ukraine
Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure « Gé, une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
Actions coordonnées de la Russie
-Cyber attaques destructrices en Ukraine
-Bombardement des datacenters gouvernementaux ukrainiens
-Intrusions réseaux et espionnage à l’extérieur de l’Ukraine
-Opérations de cyber influence dans le monde entier
-Maintien de la souveraineté numérique
Réponses ukrainiennes et de ses alliés
-Importance de la cyber threat intelligence
-Performance de la protection des terminaux
-Sauvegarde dans les clouds Microsoft et Amazon
-Création de l’IT Army of Ukraine
Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure « Géo, une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
Actions coordonnées de la Russie
-Cyber attaques destructrices en Ukraine
-Bombardement des datacenters gouvernementaux ukrainiens
-Intrusions réseaux et espionnage à l’extérieur de l’Ukraine
-Opérations de cyber influence dans le monde entier
-Maintien de la souveraineté numérique
Réponses ukrainiennes et de ses alliés
-Importance de la cyber threat intelligence
-Performance de la protection des terminaux
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Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
Actions coordonnées de la Russie
-Cyber attaques destructrices en Ukraine
-Bombardement des datacenters gouvernementaux ukrainiens
-Intrusions réseaux et espionnage à l’extérieur de l’Ukraine
-Opérations de cyber influence dans le monde entier
-Maintien de la souveraineté numérique
Réponses ukrainiennes et de ses alliés
-Importance de la cyber threat intelligence
-Performance de la protection des terminaux
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-Création de l’IT Army of Ukraine
Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure « Géop, une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
Actions coordonnées de la Russie
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-Bombardement des datacenters gouvernementaux ukrainiens
-Intrusions réseaux et espionnage à l’extérieur de l’Ukraine
-Opérations de cyber influence dans le monde entier
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Réponses ukrainiennes et de ses alliés
-Importance de la cyber threat intelligence
-Performance de la protection des terminaux
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-Création de l’IT Army of Ukraine
Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure « Géop, une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
Actions coordonnées de la Russie
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-Importance de la cyber threat intelligence
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-Création de l’IT Army of Ukraine
Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure « Géopo, une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
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Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure « Géopo, une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
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La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
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La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
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Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
Actions coordonnées de la Russie
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Co-auteurs: Musashi & Kimiko
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Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
Actions coordonnées de la Russie
-Cyber attaques destructrices en Ukraine
-Bombardement des datacenters gouvernementaux ukrainiens
-Intrusions réseaux et espionnage à l’extérieur de l’Ukraine
-Opérations de cyber influence dans le monde entier
-Maintien de la souveraineté numérique
Réponses ukrainiennes et de ses alliés
-Importance de la cyber threat intelligence
-Performance de la protection des terminaux
-Sauvegarde dans les clouds Microsoft et Amazon
-Création de l’IT Army of Ukraine
Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure « Géo, une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
Actions coordonnées de la Russie
-Cyber attaques destructrices en Ukraine
-Bombardement des datacenters gouvernementaux ukrainiens
-Intrusions réseaux et espionnage à l’extérieur de l’Ukraine
-Opérations de cyber influence dans le monde entier
-Maintien de la souveraineté numérique
Réponses ukrainiennes et de ses alliés
-Importance de la cyber threat intelligence
-Performance de la protection des terminaux
-Sauvegarde dans les clouds Microsoft et Amazon
-Création de l’IT Army of Ukraine
Co-auteurs: Musashi & Kimiko
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Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
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La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
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La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
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La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
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Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure « G, une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
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En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
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L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
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Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
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Réponses ukrainiennes et de ses alliés
-Importance de la cyber threat intelligence
-Performance de la protection des terminaux
-Sauvegarde dans les clouds Microsoft et Amazon
-Création de l’IT Army of Ukraine
Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure , une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
Actions coordonnées de la Russie
-Cyber attaques destructrices en Ukraine
-Bombardement des datacenters gouvernementaux ukrainiens
-Intrusions réseaux et espionnage à l’extérieur de l’Ukraine
-Opérations de cyber influence dans le monde entier
-Maintien de la souveraineté numérique
Réponses ukrainiennes et de ses alliés
-Importance de la cyber threat intelligence
-Performance de la protection des terminaux
-Sauvegarde dans les clouds Microsoft et Amazon
-Création de l’IT Army of Ukraine
Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure, une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
Actions coordonnées de la Russie
-Cyber attaques destructrices en Ukraine
-Bombardement des datacenters gouvernementaux ukrainiens
-Intrusions réseaux et espionnage à l’extérieur de l’Ukraine
-Opérations de cyber influence dans le monde entier
-Maintien de la souveraineté numérique
Réponses ukrainiennes et de ses alliés
-Importance de la cyber threat intelligence
-Performance de la protection des terminaux
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Sesame IT inaugure, une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
Actions coordonnées de la Russie
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Sesame IT inaugure , une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
Actions coordonnées de la Russie
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-Bombardement des datacenters gouvernementaux ukrainiens
-Intrusions réseaux et espionnage à l’extérieur de l’Ukraine
-Opérations de cyber influence dans le monde entier
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Réponses ukrainiennes et de ses alliés
-Importance de la cyber threat intelligence
-Performance de la protection des terminaux
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-Création de l’IT Army of Ukraine
Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure , une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
Actions coordonnées de la Russie
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-Bombardement des datacenters gouvernementaux ukrainiens
-Intrusions réseaux et espionnage à l’extérieur de l’Ukraine
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-Importance de la cyber threat intelligence
-Performance de la protection des terminaux
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-Création de l’IT Army of Ukraine
Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure cette semaine “Cybergeopolis », une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
Actions coordonnées de la Russie
-Cyber attaques destructrices en Ukraine
-Bombardement des datacenters gouvernementaux ukrainiens
-Intrusions réseaux et espionnage à l’extérieur de l’Ukraine
-Opérations de cyber influence dans le monde entier
-Maintien de la souveraineté numérique
Réponses ukrainiennes et de ses alliés
-Importance de la cyber threat intelligence
-Performance de la protection des terminaux
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-Création de l’IT Army of Ukraine
Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure cette semaine “Cybergeopolis », une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
Actions coordonnées de la Russie
-Cyber attaques destructrices en Ukraine
-Bombardement des datacenters gouvernementaux ukrainiens
-Intrusions réseaux et espionnage à l’extérieur de l’Ukraine
-Opérations de cyber influence dans le monde entier
-Maintien de la souveraineté numérique
Réponses ukrainiennes et de ses alliés
-Importance de la cyber threat intelligence
-Performance de la protection des terminaux
-Sauvegarde dans les clouds Microsoft et Amazon
-Création de l’IT Army of Ukraine
Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure cette semaine “Cybergeopolis », une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
Actions coordonnées de la Russie
-Cyber attaques destructrices en Ukraine
-Bombardement des datacenters gouvernementaux ukrainiens
-Intrusions réseaux et espionnage à l’extérieur de l’Ukraine
-Opérations de cyber influence dans le monde entier
-Maintien de la souveraineté numérique
Réponses ukrainiennes et de ses alliés
-Importance de la cyber threat intelligence
-Performance de la protection des terminaux
-Sauvegarde dans les clouds Microsoft et Amazon
-Création de l’IT Army of Ukraine
Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure cette semaine “Cybergeopolis », une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
Actions coordonnées de la Russie
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-Maintien de la souveraineté numérique
Réponses ukrainiennes et de ses alliés
-Importance de la cyber threat intelligence
-Performance de la protection des terminaux
-Sauvegarde dans les clouds Microsoft et Amazon
-Création de l’IT Army of Ukraine
Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure cette semaine “Cybergeopolis », une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
Actions coordonnées de la Russie
-Cyber attaques destructrices en Ukraine
-Bombardement des datacenters gouvernementaux ukrainiens
-Intrusions réseaux et espionnage à l’extérieur de l’Ukraine
-Opérations de cyber influence dans le monde entier
-Maintien de la souveraineté numérique
Réponses ukrainiennes et de ses alliés
-Importance de la cyber threat intelligence
-Performance de la protection des terminaux
-Sauvegarde dans les clouds Microsoft et Amazon
-Création de l’IT Army of Ukraine
Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure cette semaine “Cybergeopolis », une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
Actions coordonnées de la Russie
-Cyber attaques destructrices en Ukraine
-Bombardement des datacenters gouvernementaux ukrainiens
-Intrusions réseaux et espionnage à l’extérieur de l’Ukraine
-Opérations de cyber influence dans le monde entier
-Maintien de la souveraineté numérique
Réponses ukrainiennes et de ses alliés
-Importance de la cyber threat intelligence
-Performance de la protection des terminaux
-Sauvegarde dans les clouds Microsoft et Amazon
-Création de l’IT Army of Ukraine
Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Co authors : Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure cette semaine “Cybergeopolis », une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
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Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
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Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
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Shimon Hayut, dit l’arnacoeur de Tinder
Une stratégie de long terme pour les escrocs sur des applications de rencontre
Avec une tendance continue d’augmentation d’utilisateurs d’applications de rencontre à l’échelle mondiale (200 M en 2015 contre 330 M en 2021), la Saint-Valentin suscite une hausse d’inscrits, et donc de cibles potentielles pour des cybercriminels. Ces derniers revêtent de fausses identités et feignent de s’intéresser aux victimes pour les escroquer après avoir gagné leur confiance (déclarations d’amour, sextos, etc.). Parmi les cas les plus répandus, on recense le chantage à la vie intime, l’appel à l’aide, le faux militaire affecté à l’étranger, ou encore le lien vers un malware.
Comment repérer un faux-profil malveillant sur une application de rencontre :
- Votre interlocuteur n’a qu’une seule photo ou au contraire un profil trop parfait ;
- Il parle beaucoup de crypto ou de finance ;
- Il vous envoie un lien URL et insiste pour que vous l’ouvriez ;
- Il tente rapidement d’obtenir des informations personnelles (téléphone, email, adresse, etc.) ;
- Manifestations excessives d’affection ;
- Propos incohérents ou inappropriés ;
- Évitement systématique d’une rencontre physique.
Un seul mot d’ordre, ce jour de rencontre (s) peut-être encore plus que les autres : vigilance ! Car si tous les héros ne portent pas de cape, tous les hackeurs ne portent pas de capuche…
Auteur : Musashi
Article publié le 14 février 2023
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La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
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La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
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Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
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Sesame IT inaugure « Cybergeopolis », une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
elon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
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Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure « Cybergeopolis », une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
elon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
Actions coordonnées de la Russie
-Cyber attaques destructrices en Ukraine
-Bombardement des datacenters gouvernementaux ukrainiens
-Intrusions réseaux et espionnage à l’extérieur de l’Ukraine
-Opérations de cyber influence dans le monde entier
-Maintien de la souveraineté numérique
Réponses ukrainiennes et de ses alliés
-Importance de la cyber threat intelligence
-Performance de la protection des terminaux
-Sauvegarde dans les clouds Microsoft et Amazon
-Création de l’IT Army of Ukraine
Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure « Cybergeopolis », une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
Actions coordonnées de la Russie
-Cyber attaques destructrices en Ukraine
-Bombardement des datacenters gouvernementaux ukrainiens
-Intrusions réseaux et espionnage à l’extérieur de l’Ukraine
-Opérations de cyber influence dans le monde entier
-Maintien de la souveraineté numérique
Réponses ukrainiennes et de ses alliés
-Importance de la cyber threat intelligence
-Performance de la protection des terminaux
-Sauvegarde dans les clouds Microsoft et Amazon
-Création de l’IT Army of Ukraine
Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure « Cybergeopolis », une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
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La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
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Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
Actions coordonnées de la Russie
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Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure « Cybergeopolis », une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
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Co-auteurs: Musashi & Kimiko
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Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
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Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
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Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
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La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
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L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
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Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
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Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure « Cybergeopolis », une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
Actions coordonnées de la Russie
-Cyber attaques destructrices en Ukraine
-Bombardement des datacenters gouvernementaux ukrainiens
-Intrusions réseaux et espionnage à l’extérieur de l’Ukraine
-Opérations de cyber influence dans le monde entier
-Maintien de la souveraineté numérique
Réponses ukrainiennes et de ses alliés
-Importance de la cyber threat intelligence
-Performance de la protection des terminaux
-Sauvegarde dans les clouds Microsoft et Amazon
-Création de l’IT Army of Ukraine
Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure « Cybergeopolis », une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
Actions coordonnées de la Russie
-Cyber attaques destructrices en Ukraine
-Bombardement des datacenters gouvernementaux ukrainiens
-Intrusions réseaux et espionnage à l’extérieur de l’Ukraine
-Opérations de cyber influence dans le monde entier
-Maintien de la souveraineté numérique
Réponses ukrainiennes et de ses alliés
-Importance de la cyber threat intelligence
-Performance de la protection des terminaux
-Sauvegarde dans les clouds Microsoft et Amazon
-Création de l’IT Army of Ukraine
Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure « Cybergeopolis, une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
Actions coordonnées de la Russie
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Sesame IT inaugure « Cybergeopolis, une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
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-Bombardement des datacenters gouvernementaux ukrainiens
-Intrusions réseaux et espionnage à l’extérieur de l’Ukraine
-Opérations de cyber influence dans le monde entier
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Réponses ukrainiennes et de ses alliés
-Importance de la cyber threat intelligence
-Performance de la protection des terminaux
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-Création de l’IT Army of Ukraine
Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure « Cybergeopoli, une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
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Sesame IT inaugure « Cybergeopoli, une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
Actions coordonnées de la Russie
-Cyber attaques destructrices en Ukraine
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Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure « Cybergeopol, une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
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Co-auteurs: Musashi & Kimiko
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Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
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Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
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Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure « Cybergeopo, une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
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La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
Actions coordonnées de la Russie
-Cyber attaques destructrices en Ukraine
-Bombardement des datacenters gouvernementaux ukrainiens
-Intrusions réseaux et espionnage à l’extérieur de l’Ukraine
-Opérations de cyber influence dans le monde entier
-Maintien de la souveraineté numérique
Réponses ukrainiennes et de ses alliés
-Importance de la cyber threat intelligence
-Performance de la protection des terminaux
-Sauvegarde dans les clouds Microsoft et Amazon
-Création de l’IT Army of Ukraine
Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure « Cybergeop, une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
Actions coordonnées de la Russie
-Cyber attaques destructrices en Ukraine
-Bombardement des datacenters gouvernementaux ukrainiens
-Intrusions réseaux et espionnage à l’extérieur de l’Ukraine
-Opérations de cyber influence dans le monde entier
-Maintien de la souveraineté numérique
Réponses ukrainiennes et de ses alliés
-Importance de la cyber threat intelligence
-Performance de la protection des terminaux
-Sauvegarde dans les clouds Microsoft et Amazon
-Création de l’IT Army of Ukraine
Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure « Cybergeop, une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
Actions coordonnées de la Russie
-Cyber attaques destructrices en Ukraine
-Bombardement des datacenters gouvernementaux ukrainiens
-Intrusions réseaux et espionnage à l’extérieur de l’Ukraine
-Opérations de cyber influence dans le monde entier
-Maintien de la souveraineté numérique
Réponses ukrainiennes et de ses alliés
-Importance de la cyber threat intelligence
-Performance de la protection des terminaux
-Sauvegarde dans les clouds Microsoft et Amazon
-Création de l’IT Army of Ukraine
Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure « Cybergeo, une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
Actions coordonnées de la Russie
-Cyber attaques destructrices en Ukraine
-Bombardement des datacenters gouvernementaux ukrainiens
-Intrusions réseaux et espionnage à l’extérieur de l’Ukraine
-Opérations de cyber influence dans le monde entier
-Maintien de la souveraineté numérique
Réponses ukrainiennes et de ses alliés
-Importance de la cyber threat intelligence
-Performance de la protection des terminaux
-Sauvegarde dans les clouds Microsoft et Amazon
-Création de l’IT Army of Ukraine
Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure « Cybergeo, une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
Actions coordonnées de la Russie
-Cyber attaques destructrices en Ukraine
-Bombardement des datacenters gouvernementaux ukrainiens
-Intrusions réseaux et espionnage à l’extérieur de l’Ukraine
-Opérations de cyber influence dans le monde entier
-Maintien de la souveraineté numérique
Réponses ukrainiennes et de ses alliés
-Importance de la cyber threat intelligence
-Performance de la protection des terminaux
-Sauvegarde dans les clouds Microsoft et Amazon
-Création de l’IT Army of Ukraine
Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure « Cybergeo, une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
Actions coordonnées de la Russie
-Cyber attaques destructrices en Ukraine
-Bombardement des datacenters gouvernementaux ukrainiens
-Intrusions réseaux et espionnage à l’extérieur de l’Ukraine
-Opérations de cyber influence dans le monde entier
-Maintien de la souveraineté numérique
Réponses ukrainiennes et de ses alliés
-Importance de la cyber threat intelligence
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-Création de l’IT Army of Ukraine
Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure « Cyberge, une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
Actions coordonnées de la Russie
-Cyber attaques destructrices en Ukraine
-Bombardement des datacenters gouvernementaux ukrainiens
-Intrusions réseaux et espionnage à l’extérieur de l’Ukraine
-Opérations de cyber influence dans le monde entier
-Maintien de la souveraineté numérique
Réponses ukrainiennes et de ses alliés
-Importance de la cyber threat intelligence
-Performance de la protection des terminaux
-Sauvegarde dans les clouds Microsoft et Amazon
-Création de l’IT Army of Ukraine
Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure « Cyberg, une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
Actions coordonnées de la Russie
-Cyber attaques destructrices en Ukraine
-Bombardement des datacenters gouvernementaux ukrainiens
-Intrusions réseaux et espionnage à l’extérieur de l’Ukraine
-Opérations de cyber influence dans le monde entier
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Réponses ukrainiennes et de ses alliés
-Importance de la cyber threat intelligence
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-Sauvegarde dans les clouds Microsoft et Amazon
-Création de l’IT Army of Ukraine
Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure « Cyberg, une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
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Réponses ukrainiennes et de ses alliés
-Importance de la cyber threat intelligence
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Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure « Cyber, une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
Actions coordonnées de la Russie
-Cyber attaques destructrices en Ukraine
-Bombardement des datacenters gouvernementaux ukrainiens
-Intrusions réseaux et espionnage à l’extérieur de l’Ukraine
-Opérations de cyber influence dans le monde entier
-Maintien de la souveraineté numérique
Réponses ukrainiennes et de ses alliés
-Importance de la cyber threat intelligence
-Performance de la protection des terminaux
-Sauvegarde dans les clouds Microsoft et Amazon
-Création de l’IT Army of Ukraine
Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure « Cyber, une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
Actions coordonnées de la Russie
-Cyber attaques destructrices en Ukraine
-Bombardement des datacenters gouvernementaux ukrainiens
-Intrusions réseaux et espionnage à l’extérieur de l’Ukraine
-Opérations de cyber influence dans le monde entier
-Maintien de la souveraineté numérique
Réponses ukrainiennes et de ses alliés
-Importance de la cyber threat intelligence
-Performance de la protection des terminaux
-Sauvegarde dans les clouds Microsoft et Amazon
-Création de l’IT Army of Ukraine
Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure « Cybe, une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
Actions coordonnées de la Russie
-Cyber attaques destructrices en Ukraine
-Bombardement des datacenters gouvernementaux ukrainiens
-Intrusions réseaux et espionnage à l’extérieur de l’Ukraine
-Opérations de cyber influence dans le monde entier
-Maintien de la souveraineté numérique
Réponses ukrainiennes et de ses alliés
-Importance de la cyber threat intelligence
-Performance de la protection des terminaux
-Sauvegarde dans les clouds Microsoft et Amazon
-Création de l’IT Army of Ukraine
Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure « Cybe, une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
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La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
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Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure « Cyb, une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
Actions coordonnées de la Russie
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Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
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Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure « Cy, une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
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Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
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L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
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Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
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Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
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La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
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Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
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-Maintien de la souveraineté numérique
Réponses ukrainiennes et de ses alliés
-Importance de la cyber threat intelligence
-Performance de la protection des terminaux
-Sauvegarde dans les clouds Microsoft et Amazon
-Création de l’IT Army of Ukraine
Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure « , une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
Actions coordonnées de la Russie
-Cyber attaques destructrices en Ukraine
-Bombardement des datacenters gouvernementaux ukrainiens
-Intrusions réseaux et espionnage à l’extérieur de l’Ukraine
-Opérations de cyber influence dans le monde entier
-Maintien de la souveraineté numérique
Réponses ukrainiennes et de ses alliés
-Importance de la cyber threat intelligence
-Performance de la protection des terminaux
-Sauvegarde dans les clouds Microsoft et Amazon
-Création de l’IT Army of Ukraine
Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure « , une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
Actions coordonnées de la Russie
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-Bombardement des datacenters gouvernementaux ukrainiens
-Intrusions réseaux et espionnage à l’extérieur de l’Ukraine
-Opérations de cyber influence dans le monde entier
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Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
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Sesame IT inaugure « G, une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
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Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure « Gé, une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
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La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
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Co-auteurs: Musashi & Kimiko
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Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
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Sesame IT inaugure « Géo, une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
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Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
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Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
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Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
Actions coordonnées de la Russie
-Cyber attaques destructrices en Ukraine
-Bombardement des datacenters gouvernementaux ukrainiens
-Intrusions réseaux et espionnage à l’extérieur de l’Ukraine
-Opérations de cyber influence dans le monde entier
-Maintien de la souveraineté numérique
Réponses ukrainiennes et de ses alliés
-Importance de la cyber threat intelligence
-Performance de la protection des terminaux
-Sauvegarde dans les clouds Microsoft et Amazon
-Création de l’IT Army of Ukraine
Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure « Géopo, une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
Actions coordonnées de la Russie
-Cyber attaques destructrices en Ukraine
-Bombardement des datacenters gouvernementaux ukrainiens
-Intrusions réseaux et espionnage à l’extérieur de l’Ukraine
-Opérations de cyber influence dans le monde entier
-Maintien de la souveraineté numérique
Réponses ukrainiennes et de ses alliés
-Importance de la cyber threat intelligence
-Performance de la protection des terminaux
-Sauvegarde dans les clouds Microsoft et Amazon
-Création de l’IT Army of Ukraine
Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure « Géopo, une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
Actions coordonnées de la Russie
-Cyber attaques destructrices en Ukraine
-Bombardement des datacenters gouvernementaux ukrainiens
-Intrusions réseaux et espionnage à l’extérieur de l’Ukraine
-Opérations de cyber influence dans le monde entier
-Maintien de la souveraineté numérique
Réponses ukrainiennes et de ses alliés
-Importance de la cyber threat intelligence
-Performance de la protection des terminaux
-Sauvegarde dans les clouds Microsoft et Amazon
-Création de l’IT Army of Ukraine
Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure « Géop, une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
Actions coordonnées de la Russie
-Cyber attaques destructrices en Ukraine
-Bombardement des datacenters gouvernementaux ukrainiens
-Intrusions réseaux et espionnage à l’extérieur de l’Ukraine
-Opérations de cyber influence dans le monde entier
-Maintien de la souveraineté numérique
Réponses ukrainiennes et de ses alliés
-Importance de la cyber threat intelligence
-Performance de la protection des terminaux
-Sauvegarde dans les clouds Microsoft et Amazon
-Création de l’IT Army of Ukraine
Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure « Géop, une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
Actions coordonnées de la Russie
-Cyber attaques destructrices en Ukraine
-Bombardement des datacenters gouvernementaux ukrainiens
-Intrusions réseaux et espionnage à l’extérieur de l’Ukraine
-Opérations de cyber influence dans le monde entier
-Maintien de la souveraineté numérique
Réponses ukrainiennes et de ses alliés
-Importance de la cyber threat intelligence
-Performance de la protection des terminaux
-Sauvegarde dans les clouds Microsoft et Amazon
-Création de l’IT Army of Ukraine
Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure « Géo, une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
Actions coordonnées de la Russie
-Cyber attaques destructrices en Ukraine
-Bombardement des datacenters gouvernementaux ukrainiens
-Intrusions réseaux et espionnage à l’extérieur de l’Ukraine
-Opérations de cyber influence dans le monde entier
-Maintien de la souveraineté numérique
Réponses ukrainiennes et de ses alliés
-Importance de la cyber threat intelligence
-Performance de la protection des terminaux
-Sauvegarde dans les clouds Microsoft et Amazon
-Création de l’IT Army of Ukraine
Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure « Géo, une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
Actions coordonnées de la Russie
-Cyber attaques destructrices en Ukraine
-Bombardement des datacenters gouvernementaux ukrainiens
-Intrusions réseaux et espionnage à l’extérieur de l’Ukraine
-Opérations de cyber influence dans le monde entier
-Maintien de la souveraineté numérique
Réponses ukrainiennes et de ses alliés
-Importance de la cyber threat intelligence
-Performance de la protection des terminaux
-Sauvegarde dans les clouds Microsoft et Amazon
-Création de l’IT Army of Ukraine
Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure « Gé, une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
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-Création de l’IT Army of Ukraine
Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure « Gé, une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
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-Bombardement des datacenters gouvernementaux ukrainiens
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-Opérations de cyber influence dans le monde entier
-Maintien de la souveraineté numérique
Réponses ukrainiennes et de ses alliés
-Importance de la cyber threat intelligence
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-Sauvegarde dans les clouds Microsoft et Amazon
-Création de l’IT Army of Ukraine
Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure « G, une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
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-Cyber attaques destructrices en Ukraine
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Réponses ukrainiennes et de ses alliés
-Importance de la cyber threat intelligence
-Performance de la protection des terminaux
-Sauvegarde dans les clouds Microsoft et Amazon
-Création de l’IT Army of Ukraine
Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure « G, une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
Actions coordonnées de la Russie
-Cyber attaques destructrices en Ukraine
-Bombardement des datacenters gouvernementaux ukrainiens
-Intrusions réseaux et espionnage à l’extérieur de l’Ukraine
-Opérations de cyber influence dans le monde entier
-Maintien de la souveraineté numérique
Réponses ukrainiennes et de ses alliés
-Importance de la cyber threat intelligence
-Performance de la protection des terminaux
-Sauvegarde dans les clouds Microsoft et Amazon
-Création de l’IT Army of Ukraine
Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure « G, une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
Actions coordonnées de la Russie
-Cyber attaques destructrices en Ukraine
-Bombardement des datacenters gouvernementaux ukrainiens
-Intrusions réseaux et espionnage à l’extérieur de l’Ukraine
-Opérations de cyber influence dans le monde entier
-Maintien de la souveraineté numérique
Réponses ukrainiennes et de ses alliés
-Importance de la cyber threat intelligence
-Performance de la protection des terminaux
-Sauvegarde dans les clouds Microsoft et Amazon
-Création de l’IT Army of Ukraine
Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure « , une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la surveillance des risques d’attaques des hackers russes. Et le 23 février, Tom Burt (vice-président de Microsoft), rapporte les premiers signaux d’une cyberattaque majeure, prémisse de l’invasion militaire.
Un cyberconflit de haute intensité qui amorce un changement de paradigme
Le Cyber Peace Institut a répertorié 918 cyberattaques depuis le début du conflit (27/01/2023), impliquant pas moins de 73 groupes, tant parmi les nations belligérantes que la communauté internationale, aux profils et aux intérêts variés (hacktivistes, étatistes, cybercriminels opportunistes, GAFAM, etc.). Les Russes poursuivent un double objectif de collecte de renseignement et de désinformation. Face à ces intrusions, l’Ukraine a su montrer sa résilience, et même davantage. Observateur attentif, le chef du Commandement de la cyberdéfense française, le général Bonnemaison, en tire une leçon majeure : “la défense peut prendre l’ascendant sur l’offensive”.
Néanmoins, la stratégie ukrainienne en matière de cybersécurité ne se réduit pas à une posture défensive. L’IT Army aurait ainsi coordonné une attaque DDoS (Distributed denial of service) de grande ampleur sur la Vnechtorgbank (VTB), la seconde banque russe, en surchargeant ses serveurs afin de rendre le site indisponible pour ses clients.
En conclusion, voici un bilan non exhaustif des principales actions des belligérants présenté par le Club de la sécurité de l’information français (Clusif), à l’occasion de leur Panocrim 2022.
Actions coordonnées de la Russie
-Cyber attaques destructrices en Ukraine
-Bombardement des datacenters gouvernementaux ukrainiens
-Intrusions réseaux et espionnage à l’extérieur de l’Ukraine
-Opérations de cyber influence dans le monde entier
-Maintien de la souveraineté numérique
Réponses ukrainiennes et de ses alliés
-Importance de la cyber threat intelligence
-Performance de la protection des terminaux
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-Création de l’IT Army of Ukraine
Co-auteurs: Musashi & Kimiko
Sesame IT inaugure « , une publication mensuelle dans laquelle nous abordons… (suspense)… la géopolitique en y associant la cybersécurité.
Pour notre premier post, nous traitons le sujet qui a fait les gros titres de l’année 2022 : le conflit russo-ukrainien, trop souvent réduit au prisme militaire.
La résilience de l’IT Army ukrainienne face à l’offensive russe, et le soutien vital des Américains
Selon le Carnegie Endowment for International Peace, l’opération de l’Ukraine est le conflit à la plus haute intensité de l’ère numérique, traduisant l’évolution des dynamiques de puissance et l’avènement de la cyberguerre.
Si l’invasion physique du territoire ukrainien débute le 24 février 2022, une offensive cyber massive est lancée la veille par Moscou sur un grand nombre d’infrastructures vitales du pays (satellites Viasat, ministères, multinationales, douanes, collectivités territoriales, etc.) dans un but de déstabilisation.
L’Ukraine a certes su renforcer ses capacités en ce domaine depuis l’invasion de la Crimée en 2014, créant par exemple une Armée informatique en février 2022, mais elle n’aurait pu résister seule. Premier service d’espionnage occidental informé des plans de Vladimir Poutine, le renseignement américain est en alerte maximale sur le dossier plusieurs semaines avant le début des opérations. Il missionne à ce titre Microsoft de la sur